Pas loin de la plantation ou vécue Marguerite Duras, le charme désuet de Kep me plonge dans les récits des écrivains voyageurs du début du XXème.
Ici le temps s'est arrêté.
Une route côtière plantée de casuarinas le long de laquelle sont disséminées quelques villas décrépites et envahies par la végétation, dont le palais de Sihanouk abandonné et rongé par l'humidité, des dizaines de hamacs le long de la mer pour les piques niques dominicaux, et les siestes rendues nécessaires par la chaleur étouffante de l'après midi.
Malheureusement pas de belles plages, seulement une bande étroite de sable blond, de l'eau pas très turquoise mais l'île aux lapins juste en face offre le paysage tropical idyllique.
Un peu plus au nord, Kampot et son fameux poivre. Petite ville endormie au bord du fleuve dont le charme suranné émane des maisons de négoce coloniales transformées en bar et hôtel de charme.
Un massage traditionnel khmer, un jus de mangue frais, une soupe de nouilles au mélange incertain au marché, une ballade à vélo (chinois, c'est à dire sans freins ou presque, avec une selle et un guidon mouvants), une journée sans stress, c'est sur...
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