lundi 13 février 2012

Burmese days in Ngwe Saung

Ngwe Saung: des kilomètres de plage vierge

Après 6 heures de bus et un départ à 4 heures du matin pour rejoindre le terminal de bus, j'arrive enfin dans un village un peu touristique de bord de mer, c'est à dire une rue à peine bétonnée, quelques restaurants à néons et chaises en plastique vertes, quelques boutiques de coquillage, je rejoins en trishaw, pousse poussé local, l'hotel choisi dans le lonely planet et c'est le bon choix.

Une dizaine de bungalows en bambou et quelques autres en dur directement sur la plage.
Sur la plage, personne, et dans l'hôtel des voyageurs de multiples nationalités avec qui partager des dîners, un bateau pour explorer les potentiels sites de plongée. Un seul club de plongée dans un hôtel de luxe mais ni moniteurs, ni divemaster et ils ne savent pas utiliser le compresseur pour remplir les bouteilles, il y a encore des trucs à faire ici, c'est sur!

J'achète une énorme carangue à des pêcheurs qui arrivent juste sur la plage pour la faire griller à l'hôtel, je pars en moto avec un futur as du tourisme local jusque son village de pêcheurs où sa sœur me prépare à déjeuner. I am the "king of the World" sur la plage déserte en moto. On m'avait prévenu qu'il y avait des bacs pour traverser les bras de mer, j'étais loin d'imaginer qu'on l'élit faire grimper la moto dans des barques!

Cette plage au bord du golfe du Bengale dégage une atmosphère toute particulière, c'est la Birmanie mais en même temps l'Inde, l'Afrique et aussi Carteret.
La couleur du sable, de l'eau et surtout les rochers.
Je n'arrive plus à bouger d'ici et mes projets de deux, trois nuits se transforment en huit.
La petite bande qui s'est créée ici n'arrive plus à se séparer et chacun repousse chaque jour son départ, une espèce d'énergie particulière indescriptible se dégage d'ici.

Malheureusement, les terrains pieds dans l'eau ont déjà été rachetés par les généraux qui sentent le vent tourner et placent l'argent détourné dans ce qu'ils veulent voir se transformer en un futur Phuket.

J'ai mis cependant quelqu'un sur place sur la piste du terrain de mes rêves.
Il y a des centaines de kilomètres de côtes, l'espoir est permis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire