Arrivée à Phu Quoc au Thanh Kieu hotel sur long beach.
Eau turquoise, sable blanc, 55 degrés dans la chambre, pas de clim ni de moustiquaire aux fenêtres et charpente à trou pour mieux faire rentrer les moustiques et le tout pour 55$, prix exorbitant pour le Vietnam.
Dîner les pieds dans le sable, calamars grillés, avant d'aller plonger demain.
Bonne nouvelle le petit dej rattrape un peu la médiocrité générale de l'hôtel et avec deux ventilos on a quand même réussi à dormir comme des plombs.
Départ plongée avec Rainbow divers, à croire que l'amabilité des vietnamiens déteint sur les touristes, personne ne s'adressera la parole de la journée même les couples entre eux. Il faut dire que ce ne sont pas les merveilleux fonds marins qui suscitent de grands commentaires.
Heureusement que l'apparition de la sperm Wales (authentique) a mis un peu d'ambiance à bord.
Nous avons bien mérité notre massage sur la plage avec nos masseuses en pull en laine, chaussettes, casque de moto ou chapeau conique qui s'affairent à plusieurs sur nos corps courbaturés de ces plongées épuisantes : 2 fois une heure à cinq mètre de fond... On a pas risqué l'accident de décompression.
Obligées de déménager, nous décidons tant qu'à faire d'aller explorer un autre coin de l'île et de nous installer pour une nuit ou deux au Bo Resort recommandé par un ami de Phnom Penh et encensé par Trip advisor et le Lonely Planet, jamais loin pour les mauvais coups.
Après un trajet prohibitif en taxi âprement négocié avec un vietnamien arnaqueur, nous arrivons sous une petite pluie tropicale dans notre bungalow number one right in the jungle!
Plus exactement une cahute améliorée sur pilotis avec toit de chaume, planches grossièrement juxtaposées, avec 50 cm de jour entre le toit et le mur histoire de laisser l'espace à tous nos amis de la jungle pour nous rendre visite cette nuit.
Heureusement ou pas, la plage est déserte, c'est le seul hôtel sur cette baie, quelques familles, un couple d'un certain âge qui joue au Scrabble comme à la maison, bref un paradis pour Indiana Jones et honeymooners, bref pas pour nous.
Nos appréhensions concernant les bestioles se concrétisent rapidement, d'abord un ignoble lombric dans la douche, sans eau chaude puis une bête non identifiée me tombe dans le cou puis dans la chemise en sortant diner, à peine la porte franchie.
Quelques piqûres plus tard, le personnel confirme que ce n'est qu'une abeille locale, ouf.
Nous sortons donc toutes les deux foulard sur la tête au cas où, la nuit s'annonce bien!
Dîner aux chandelles les pieds dans le sable, double vodka pour être sûre de dormir, il nous faut au moins ça avec ce qui nous attend dans la jungle de Phu Quoc.
Le retour dans notre nid à moustiques se fait à la torche iPhone. Après un gros scarabée tombé du toit dans mon cou (encore une fois) pendant que je me lave les dents, et un examen minutieux des dessous de lit et recoins, nous nous faufilons sous la moustiquaire en bordant minutieusement chaque centimètre.
Et c'est parti pour une "bonne" nuit de sommeil dans les sons et les craquements de la jungle.
Une ignoble limace grise à mille pâtes rouges au réveil dans la douche aura raison de notre séjour à Phu Quoc, nous quittons les lieux sur le champ pour rentrer à Phnom Penh par le chemin des écoliers, en bateau.
Nous trouvons un super deal, 25 dollars tout compris jusque Phnom Penh. C'était sans compter sur la roublardise légendaire des Vietnamiens: il faut payer le taxi jusqu'en centre ville en sus ( c'est ce qui s'appelle le free pick up à l'hotel) et le trajet direct depuis le port en bus devient 10 kms en moto sous le cagnard et dans la poussière (Laurence devient jaune) et, après 30 minutes d'attente, nous nous installons dans une voiture privée. Quelques kilomètres plus loin, le chauffeur propose de charger 2 jeunes hommes à la place du mort. Nous en prenons un sur la banquette arrière qui a si peur de me toucher qu'il se tient sur une fesse et s'accroche à la ceinture pendant les 3 heures du trajet très pittoresque et bucolique dans la partie cambodgienne du delta du Mékong.
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