Le retour à Phnom Penh se fera en bateau à travers les eaux verdâtres du Tonlé Sap, en partie sur le toit bombé du bateau. De l'intérieur semi climatisé de ce speed boat hors d'age, on ne voit rien!
Nous croisons des dizaines de barques de pêcheurs, la plupart sans moteur avec parfois une seule personne à bord, souvent une femme, ou même un enfant ramant debout à la façon des gondoliers vénitiens.
Le long de la berge vivent des centaines de famille avec juste une barque creusée dans un tronc d'arbre et une hutte minuscule en chaume. Aucune trace d'électricité ni d'eau courante, ni de rien dailleurs.
Leur seule richesse est cette barque qui leur permet de pêcher, le Tonlé Sap est la plus grosse réserve de poissons d'eau douce du monde et malgré cette misère si palpable tous nous font des signes, nous sourient alors que nous sommes sur ce bateau rapide qui manque de les faire chavirer à chaque instant avec les vagues de son sillage...
Comment font ils pour garder ce sourire avec ce qu'ils ont vécu ici et leur condition de vie?
À part peut être à Bali, je n'ai jamais croisé un peuple aussi souriant. Certains serveurs dans les hôtels semblent parfois fermés et puis on apprend qu'ils ont été formés à l'hôtellerie par une ONG qui récupère les enfants des rues qui trient les ordures dans les décharges et tout s'explique.
Avant l'arrivée à Phnom Penh, plus de huttes mais des kilomètres de bidonvilles en tôle ondulée, suspendus miraculeusement par des pilotis sur la berge.
Et puis on arrive à l'embarcadère, c'est la grande ville...le contraste.
Le restaurant du quai, le Titanic avec ses grands fauteuils blancs pourrait être à Paris ou à New York même si le buffle d'eau remplace la limousine.
vendredi 30 mars 2012
mardi 27 mars 2012
Encore Angkor
Troisième étape à Siem Reap depuis le début de mon voyage mais quatrième en tout puisque j'y avais déjà passé cinq jours l'année dernière et j'adore.
La petite ville de Siem Reap dégage une atmosphère toute particulière malgré le nombre de touristes. Les groupes de chinois heureusement viennent très peu en ville, ils sont plutôt dans des hôtels chinois, dans des bus chinois et mangent de la nourriture chinoise. Le but de leur visite est avant tout de se faire photographier dans des positions étranges pour ne pas dire grotesque devant Angkor Wat autrement dit des qu'on s'éloigne des temples majeurs on est tranquille.
Il faut avouer que le mandarin n'est pas la langue la plus douce.
Le centre ville n'a pas bougé, des maisons de négoce d'un étage avec au rez de chaussée des restaurants de cuisine khmer, indienne, italienne ou française. Certains proposent même des choses étranges, pas de tarentule au menu ici mais des Happy herb pizza...
Sur la place au bout de pub street, des restaurants de BBQ s' installent à la tombée de la nuit et proposent des calmars, crevettes ou poulet grilles à des prix défiant toute concurrence.
Le plus chic a paré ses chaises en plastique de satin rose pâle, les serveurs sont en petite veste à col Mao mais nous sommes dans la rue et la soupe de nouille coûte 1$, le même prix que la bière.
Je retrouve le Golden Banana ou je commence à être connue comme le loup blanc après y avoir passé plus d'une semaine en février avec mes parents. Je suis accueille par un "Hello Bon", comme pour nous avec eux, les cambodgiens ont du mal à différencier nos prénoms et nos noms.
Je retrouve mes deux tuk de la dernière fois, avec Laurence nous choisissons de prendre le plus beau bien entendu pour nous promener dans les temples.
Après presque 12 jours cumulés dans les temples, j'en découvre encore de nouveaux et reste fascinée par ce gigantisme.
Cette fois ci, je ne vais pas couper au lever du soleil sur Angkor Wat, départ à 4h30 de l'hôtel sur les conseils de Mr Somnang, notre tuk tuk driver, à croire qu'il veut passer du temps avec nous car nous sommes sur place à 5h15 et le soleil ne se lèvera qu'à 6h09.
Je m'imagine dans les pas de Pierre Loti en 1903, dans les couloirs interminables, grouillants de serpents et de chauve souris, entre terreur et fascination.
Nous repartons dans l'après midi pour ce qui s'appelle ici le "Big tour", c'est à dire les temples plus éloignés, lc'dst à dire Preah Kan, Ta Som, Pre Rup and co, prête à tout pour une nouvelle balade en tuk tuk.
Le trajet du retour le long des douves d'Angkor Wat, dans les bois, cheveux aux vents, au coucher du soleil est grisant.
Pour couronner cette journée, nous nous offrons un foot massage bien mérité avant de nous écrouler lamentablement à 23h.
De nouveau seule
Laurence est repartie me laissant un peu cafardeuse, je décide de rester une journée de plus, pas le courage de faire 6 heures de bus pour rentrer à Phnom Penh.
Je pars en vélo sur la piste de terre rouge en direction du lac, je m'arrête régulièrement, hypnotisée par le sourie d'un livreur de glace, intriguée par des galettes en train de sécher ou des poissons étalés sur des nattes en plein soleil. Je me retrouve invitée à partager des mangues par une mère de famille et ses trois garçons dans une "maison", une hutte, une paillotte, je ne sais pas trop comment la nommer, sur pilotis au dessus de cette petite rivière transformée en décharge. Elle partage avec une inconnue ses mangues, me fait rentrer chez elle, nous passons un moment toutes les deux avant que des curieux viennent nous rejoindre et essayer d'échanger quelques mots d'anglais avec moi. Mon hôte n'en parle pas un mot mais nous arrivons à nous comprendre un peu avec les gestes, les yeux mais aussi la salvatrice application de l'iPhone avec les phrases essentielles.
Ici le plastique n'est pas recyclé et enlaidit tout, les arbres au bord de l'eau en sont recouverts, chaque bonbon, biscuit à un emballage individuel qui vient grossir les tas disséminés partout dans la campagne.
La chaleur accablante me fait rebrousser chemin ainsi que la selle de mon vélo qui se tord de plus en plus même si je réussi tous les kilomètres à trouver quelqu'un pour me la réparer.
Le miracle du voyage se produit encore alors que mon moral n'est pas très haut, je rencontre à la piscine du Golden Banana une française et un espagnol qui me proposent de me joindre à eux pour le déjeuner puis le dîner et je décide de rester un peu plus ici pour passer du temps avec eux.
La petite ville de Siem Reap dégage une atmosphère toute particulière malgré le nombre de touristes. Les groupes de chinois heureusement viennent très peu en ville, ils sont plutôt dans des hôtels chinois, dans des bus chinois et mangent de la nourriture chinoise. Le but de leur visite est avant tout de se faire photographier dans des positions étranges pour ne pas dire grotesque devant Angkor Wat autrement dit des qu'on s'éloigne des temples majeurs on est tranquille.
Il faut avouer que le mandarin n'est pas la langue la plus douce.
Le centre ville n'a pas bougé, des maisons de négoce d'un étage avec au rez de chaussée des restaurants de cuisine khmer, indienne, italienne ou française. Certains proposent même des choses étranges, pas de tarentule au menu ici mais des Happy herb pizza...
Sur la place au bout de pub street, des restaurants de BBQ s' installent à la tombée de la nuit et proposent des calmars, crevettes ou poulet grilles à des prix défiant toute concurrence.
Le plus chic a paré ses chaises en plastique de satin rose pâle, les serveurs sont en petite veste à col Mao mais nous sommes dans la rue et la soupe de nouille coûte 1$, le même prix que la bière.
Je retrouve le Golden Banana ou je commence à être connue comme le loup blanc après y avoir passé plus d'une semaine en février avec mes parents. Je suis accueille par un "Hello Bon", comme pour nous avec eux, les cambodgiens ont du mal à différencier nos prénoms et nos noms.
Je retrouve mes deux tuk de la dernière fois, avec Laurence nous choisissons de prendre le plus beau bien entendu pour nous promener dans les temples.
Après presque 12 jours cumulés dans les temples, j'en découvre encore de nouveaux et reste fascinée par ce gigantisme.
Cette fois ci, je ne vais pas couper au lever du soleil sur Angkor Wat, départ à 4h30 de l'hôtel sur les conseils de Mr Somnang, notre tuk tuk driver, à croire qu'il veut passer du temps avec nous car nous sommes sur place à 5h15 et le soleil ne se lèvera qu'à 6h09.
Je m'imagine dans les pas de Pierre Loti en 1903, dans les couloirs interminables, grouillants de serpents et de chauve souris, entre terreur et fascination.
Nous repartons dans l'après midi pour ce qui s'appelle ici le "Big tour", c'est à dire les temples plus éloignés, lc'dst à dire Preah Kan, Ta Som, Pre Rup and co, prête à tout pour une nouvelle balade en tuk tuk.
Le trajet du retour le long des douves d'Angkor Wat, dans les bois, cheveux aux vents, au coucher du soleil est grisant.
Pour couronner cette journée, nous nous offrons un foot massage bien mérité avant de nous écrouler lamentablement à 23h.
De nouveau seule
Laurence est repartie me laissant un peu cafardeuse, je décide de rester une journée de plus, pas le courage de faire 6 heures de bus pour rentrer à Phnom Penh.
Je pars en vélo sur la piste de terre rouge en direction du lac, je m'arrête régulièrement, hypnotisée par le sourie d'un livreur de glace, intriguée par des galettes en train de sécher ou des poissons étalés sur des nattes en plein soleil. Je me retrouve invitée à partager des mangues par une mère de famille et ses trois garçons dans une "maison", une hutte, une paillotte, je ne sais pas trop comment la nommer, sur pilotis au dessus de cette petite rivière transformée en décharge. Elle partage avec une inconnue ses mangues, me fait rentrer chez elle, nous passons un moment toutes les deux avant que des curieux viennent nous rejoindre et essayer d'échanger quelques mots d'anglais avec moi. Mon hôte n'en parle pas un mot mais nous arrivons à nous comprendre un peu avec les gestes, les yeux mais aussi la salvatrice application de l'iPhone avec les phrases essentielles.
Ici le plastique n'est pas recyclé et enlaidit tout, les arbres au bord de l'eau en sont recouverts, chaque bonbon, biscuit à un emballage individuel qui vient grossir les tas disséminés partout dans la campagne.
La chaleur accablante me fait rebrousser chemin ainsi que la selle de mon vélo qui se tord de plus en plus même si je réussi tous les kilomètres à trouver quelqu'un pour me la réparer.
Le miracle du voyage se produit encore alors que mon moral n'est pas très haut, je rencontre à la piscine du Golden Banana une française et un espagnol qui me proposent de me joindre à eux pour le déjeuner puis le dîner et je décide de rester un peu plus ici pour passer du temps avec eux.
dimanche 25 mars 2012
Blonde et blonde inside à la plage
Arrivée à Phu Quoc au Thanh Kieu hotel sur long beach.
Eau turquoise, sable blanc, 55 degrés dans la chambre, pas de clim ni de moustiquaire aux fenêtres et charpente à trou pour mieux faire rentrer les moustiques et le tout pour 55$, prix exorbitant pour le Vietnam.
Dîner les pieds dans le sable, calamars grillés, avant d'aller plonger demain.
Bonne nouvelle le petit dej rattrape un peu la médiocrité générale de l'hôtel et avec deux ventilos on a quand même réussi à dormir comme des plombs.
Départ plongée avec Rainbow divers, à croire que l'amabilité des vietnamiens déteint sur les touristes, personne ne s'adressera la parole de la journée même les couples entre eux. Il faut dire que ce ne sont pas les merveilleux fonds marins qui suscitent de grands commentaires.
Heureusement que l'apparition de la sperm Wales (authentique) a mis un peu d'ambiance à bord.
Nous avons bien mérité notre massage sur la plage avec nos masseuses en pull en laine, chaussettes, casque de moto ou chapeau conique qui s'affairent à plusieurs sur nos corps courbaturés de ces plongées épuisantes : 2 fois une heure à cinq mètre de fond... On a pas risqué l'accident de décompression.
Obligées de déménager, nous décidons tant qu'à faire d'aller explorer un autre coin de l'île et de nous installer pour une nuit ou deux au Bo Resort recommandé par un ami de Phnom Penh et encensé par Trip advisor et le Lonely Planet, jamais loin pour les mauvais coups.
Après un trajet prohibitif en taxi âprement négocié avec un vietnamien arnaqueur, nous arrivons sous une petite pluie tropicale dans notre bungalow number one right in the jungle!
Plus exactement une cahute améliorée sur pilotis avec toit de chaume, planches grossièrement juxtaposées, avec 50 cm de jour entre le toit et le mur histoire de laisser l'espace à tous nos amis de la jungle pour nous rendre visite cette nuit.
Heureusement ou pas, la plage est déserte, c'est le seul hôtel sur cette baie, quelques familles, un couple d'un certain âge qui joue au Scrabble comme à la maison, bref un paradis pour Indiana Jones et honeymooners, bref pas pour nous.
Nos appréhensions concernant les bestioles se concrétisent rapidement, d'abord un ignoble lombric dans la douche, sans eau chaude puis une bête non identifiée me tombe dans le cou puis dans la chemise en sortant diner, à peine la porte franchie.
Quelques piqûres plus tard, le personnel confirme que ce n'est qu'une abeille locale, ouf.
Nous sortons donc toutes les deux foulard sur la tête au cas où, la nuit s'annonce bien!
Dîner aux chandelles les pieds dans le sable, double vodka pour être sûre de dormir, il nous faut au moins ça avec ce qui nous attend dans la jungle de Phu Quoc.
Le retour dans notre nid à moustiques se fait à la torche iPhone. Après un gros scarabée tombé du toit dans mon cou (encore une fois) pendant que je me lave les dents, et un examen minutieux des dessous de lit et recoins, nous nous faufilons sous la moustiquaire en bordant minutieusement chaque centimètre.
Et c'est parti pour une "bonne" nuit de sommeil dans les sons et les craquements de la jungle.
Une ignoble limace grise à mille pâtes rouges au réveil dans la douche aura raison de notre séjour à Phu Quoc, nous quittons les lieux sur le champ pour rentrer à Phnom Penh par le chemin des écoliers, en bateau.
Nous trouvons un super deal, 25 dollars tout compris jusque Phnom Penh. C'était sans compter sur la roublardise légendaire des Vietnamiens: il faut payer le taxi jusqu'en centre ville en sus ( c'est ce qui s'appelle le free pick up à l'hotel) et le trajet direct depuis le port en bus devient 10 kms en moto sous le cagnard et dans la poussière (Laurence devient jaune) et, après 30 minutes d'attente, nous nous installons dans une voiture privée. Quelques kilomètres plus loin, le chauffeur propose de charger 2 jeunes hommes à la place du mort. Nous en prenons un sur la banquette arrière qui a si peur de me toucher qu'il se tient sur une fesse et s'accroche à la ceinture pendant les 3 heures du trajet très pittoresque et bucolique dans la partie cambodgienne du delta du Mékong.
Eau turquoise, sable blanc, 55 degrés dans la chambre, pas de clim ni de moustiquaire aux fenêtres et charpente à trou pour mieux faire rentrer les moustiques et le tout pour 55$, prix exorbitant pour le Vietnam.
Dîner les pieds dans le sable, calamars grillés, avant d'aller plonger demain.
Bonne nouvelle le petit dej rattrape un peu la médiocrité générale de l'hôtel et avec deux ventilos on a quand même réussi à dormir comme des plombs.
Départ plongée avec Rainbow divers, à croire que l'amabilité des vietnamiens déteint sur les touristes, personne ne s'adressera la parole de la journée même les couples entre eux. Il faut dire que ce ne sont pas les merveilleux fonds marins qui suscitent de grands commentaires.
Heureusement que l'apparition de la sperm Wales (authentique) a mis un peu d'ambiance à bord.
Nous avons bien mérité notre massage sur la plage avec nos masseuses en pull en laine, chaussettes, casque de moto ou chapeau conique qui s'affairent à plusieurs sur nos corps courbaturés de ces plongées épuisantes : 2 fois une heure à cinq mètre de fond... On a pas risqué l'accident de décompression.
Obligées de déménager, nous décidons tant qu'à faire d'aller explorer un autre coin de l'île et de nous installer pour une nuit ou deux au Bo Resort recommandé par un ami de Phnom Penh et encensé par Trip advisor et le Lonely Planet, jamais loin pour les mauvais coups.
Après un trajet prohibitif en taxi âprement négocié avec un vietnamien arnaqueur, nous arrivons sous une petite pluie tropicale dans notre bungalow number one right in the jungle!
Plus exactement une cahute améliorée sur pilotis avec toit de chaume, planches grossièrement juxtaposées, avec 50 cm de jour entre le toit et le mur histoire de laisser l'espace à tous nos amis de la jungle pour nous rendre visite cette nuit.
Heureusement ou pas, la plage est déserte, c'est le seul hôtel sur cette baie, quelques familles, un couple d'un certain âge qui joue au Scrabble comme à la maison, bref un paradis pour Indiana Jones et honeymooners, bref pas pour nous.
Nos appréhensions concernant les bestioles se concrétisent rapidement, d'abord un ignoble lombric dans la douche, sans eau chaude puis une bête non identifiée me tombe dans le cou puis dans la chemise en sortant diner, à peine la porte franchie.
Quelques piqûres plus tard, le personnel confirme que ce n'est qu'une abeille locale, ouf.
Nous sortons donc toutes les deux foulard sur la tête au cas où, la nuit s'annonce bien!
Dîner aux chandelles les pieds dans le sable, double vodka pour être sûre de dormir, il nous faut au moins ça avec ce qui nous attend dans la jungle de Phu Quoc.
Le retour dans notre nid à moustiques se fait à la torche iPhone. Après un gros scarabée tombé du toit dans mon cou (encore une fois) pendant que je me lave les dents, et un examen minutieux des dessous de lit et recoins, nous nous faufilons sous la moustiquaire en bordant minutieusement chaque centimètre.
Et c'est parti pour une "bonne" nuit de sommeil dans les sons et les craquements de la jungle.
Une ignoble limace grise à mille pâtes rouges au réveil dans la douche aura raison de notre séjour à Phu Quoc, nous quittons les lieux sur le champ pour rentrer à Phnom Penh par le chemin des écoliers, en bateau.
Nous trouvons un super deal, 25 dollars tout compris jusque Phnom Penh. C'était sans compter sur la roublardise légendaire des Vietnamiens: il faut payer le taxi jusqu'en centre ville en sus ( c'est ce qui s'appelle le free pick up à l'hotel) et le trajet direct depuis le port en bus devient 10 kms en moto sous le cagnard et dans la poussière (Laurence devient jaune) et, après 30 minutes d'attente, nous nous installons dans une voiture privée. Quelques kilomètres plus loin, le chauffeur propose de charger 2 jeunes hommes à la place du mort. Nous en prenons un sur la banquette arrière qui a si peur de me toucher qu'il se tient sur une fesse et s'accroche à la ceinture pendant les 3 heures du trajet très pittoresque et bucolique dans la partie cambodgienne du delta du Mékong.
jeudi 22 mars 2012
Breakfast at Majestic Saigon
Sur les traces de Graham Greene au Majestic avant de prendre l'avion pour Phu Quoc.
Petit déjeuner mythique et pantagruélique sur le toit du Majestic, vu sur la Saigon, pancakes, œufs brouillés et dim sum...
Virée shopping quand même histoire de palier à l'absence de boutiques correctes à Phnom Penh.
Petit déjeuner mythique et pantagruélique sur le toit du Majestic, vu sur la Saigon, pancakes, œufs brouillés et dim sum...
Virée shopping quand même histoire de palier à l'absence de boutiques correctes à Phnom Penh.
lundi 19 mars 2012
Kep-Sihanoukville : 2ème
Après une étape d'une nuit à Phnom Penh à la Villa Langka, nous partons nous reposer dans le sud.
Repos bien mérité pour mes parents après cette semaine de crapahutage
intensif dans les escaliers interminables des temples.
Kep dans un hôtel nettement plus chic que lors de mon premier passage ici, un peu de luxe ça ne fait pas de mal même si le luxe ici est souvent approximatif. À moins peut être d'être dans des chaînes internationales et encore, il est préférable de ne pas trop regarder en détail.
Entre la tuyauterie extérieure dans les salles de bain, les fenêtres qui ne ferment pas et les traces des autocollants sur la lunette des toilettes sans compter la nonchalance du personnel, le Saravoan malgré son emplacement exceptionnel n'est pas exactement luxueux.
Au programme: rien et ça n'est pas mal non plus.
Surtout que la température grimpe encore de jour en jour. 36 degrés aujourd'hui, pas un brin d'air.
Petit drink au Sailing club pour le coucher du soleil...
Passage éclair à Kampot puis Sihanoukville et là le drame!
L'hôtel qu'on m'a conseillé est à flanc de colline, avec des escaliers très raides pour rejoindre nos bungalows qui heureusement sont au bord de l'eau mais avec un toit en chaume qui laisse allègrement passer les bestioles... Et ici, il y en a, nous sommes bouffés par les moustiques malgré les tortillons, prises, insect écran spécial tropiques, vitamine B1 ingurgitée consciencieusement depuis des semaines.
Mais heureusement le paludisme a semble t'il été éradiqué à Sihanoukville, espérons que cette information soit fiable!
Cet hôtel excentré de la foule de Serendipity beach pourrait être
paradisiaque si il n'était pas si inaccessible et si le personnel était un peu plus préoccupé par ses clients...
Bon, l'eau est turquoise, à 30 degrés, le drame reste élégant.
Repos bien mérité pour mes parents après cette semaine de crapahutage
intensif dans les escaliers interminables des temples.
Kep dans un hôtel nettement plus chic que lors de mon premier passage ici, un peu de luxe ça ne fait pas de mal même si le luxe ici est souvent approximatif. À moins peut être d'être dans des chaînes internationales et encore, il est préférable de ne pas trop regarder en détail.
Entre la tuyauterie extérieure dans les salles de bain, les fenêtres qui ne ferment pas et les traces des autocollants sur la lunette des toilettes sans compter la nonchalance du personnel, le Saravoan malgré son emplacement exceptionnel n'est pas exactement luxueux.
Au programme: rien et ça n'est pas mal non plus.
Surtout que la température grimpe encore de jour en jour. 36 degrés aujourd'hui, pas un brin d'air.
Petit drink au Sailing club pour le coucher du soleil...
Passage éclair à Kampot puis Sihanoukville et là le drame!
L'hôtel qu'on m'a conseillé est à flanc de colline, avec des escaliers très raides pour rejoindre nos bungalows qui heureusement sont au bord de l'eau mais avec un toit en chaume qui laisse allègrement passer les bestioles... Et ici, il y en a, nous sommes bouffés par les moustiques malgré les tortillons, prises, insect écran spécial tropiques, vitamine B1 ingurgitée consciencieusement depuis des semaines.
Mais heureusement le paludisme a semble t'il été éradiqué à Sihanoukville, espérons que cette information soit fiable!
Cet hôtel excentré de la foule de Serendipity beach pourrait être
paradisiaque si il n'était pas si inaccessible et si le personnel était un peu plus préoccupé par ses clients...
Bon, l'eau est turquoise, à 30 degrés, le drame reste élégant.
Blonde et blonde inside au Vietnam
C'est reparti pour un tour.
Impossible de rester en place, mes parents son répartis, je saute dans le bus Phnom Penh-Saigon pour retrouver Laurence.
Elle est à Hong Kong en ce moment, on s'est dit que le Vietnam pouvait être un bon point de rendez vous pas très loin pour rentrer si l'une d'entre nous devais repartir pour un entretien de boulot.
Rendez vous a l'hôtel Riverside le 3* pas le 5*, bien dans son jus, art déco décatie des années 20, recommandation bizarre du Lonely Planet.
On déménage au Ava hôtel, nettement moins chic mais nettement moins cher aussi et beaucoup plus confortable.
Au programme tournée des grands ducs pour nos retrouvailles:
Dîner au Ngon, passage à l'apocalypse now qui porte si bien son nom qu'on s'en va au bout de 5 mn puis the place to be in Saigon le sky bar de l'AB tour The Chill, vue imprenable sur la ville, cocktail et musique top on approuve!
Impossible de rester en place, mes parents son répartis, je saute dans le bus Phnom Penh-Saigon pour retrouver Laurence.
Elle est à Hong Kong en ce moment, on s'est dit que le Vietnam pouvait être un bon point de rendez vous pas très loin pour rentrer si l'une d'entre nous devais repartir pour un entretien de boulot.
Rendez vous a l'hôtel Riverside le 3* pas le 5*, bien dans son jus, art déco décatie des années 20, recommandation bizarre du Lonely Planet.
On déménage au Ava hôtel, nettement moins chic mais nettement moins cher aussi et beaucoup plus confortable.
Au programme tournée des grands ducs pour nos retrouvailles:
Dîner au Ngon, passage à l'apocalypse now qui porte si bien son nom qu'on s'en va au bout de 5 mn puis the place to be in Saigon le sky bar de l'AB tour The Chill, vue imprenable sur la ville, cocktail et musique top on approuve!
vendredi 16 mars 2012
En route pour Siem Reap
Mes parents sont arrivés, évidemment il s'est mis à faire une chaleur étouffante. Même moi qui ne souffre pas de la chaleur, 36 degrés à l'ombre, je commence vraiment à devenir inefficace.
Première étape à Kampong Tom dans un joli hôtel de campage, c'est à dire avec la charpente apparente et donc les bestioles qui rentrent comme elles veulent, j'adore... Maman aussi évidemment. Surtout quand on sait qu'ils servent des tarentules frites, douceur nationale, dans le restaurant voisin.
Troisième séjour pour moi à Siem Reap mais cette fois avec un pass d'une semaine pour visiter les temples. Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a la merveille d'Angkor Wat évidemment mais il y a surtout la découverte de tous les autres qui sont presque aussi gigantesques et fascinants et ça je ne l'avais pas du tout réalisé la première fois.
C'est le gigantisme et la mégalomanie qui fascine ici.
Je ne me lasse pas du sourire énigmatique des Apsaras et conserve cette excitation de la découverte.
Avant de vraiment comprendre il va falloir ingurgiter des pages de livres, car il faut avouer que c'est très compliqué, entre la multitude des personnages aux noms imprononçables, la mixité de certains temples entre hindouisme et bouddhisme, le Ramayana dont la version khmer diffère de la version indienne et les symboles divers dont le fameux linga...on s'y perd.
Départ aux aurores tous les matins, on va d'un temple à un autre en tuk tuk, on grimpe des escaliers vertigineux, on parcourt des kilomètres de couloirs sculptés et le soir après un bon dîner on s'écroule lamentablement à 10 heures.
Première étape à Kampong Tom dans un joli hôtel de campage, c'est à dire avec la charpente apparente et donc les bestioles qui rentrent comme elles veulent, j'adore... Maman aussi évidemment. Surtout quand on sait qu'ils servent des tarentules frites, douceur nationale, dans le restaurant voisin.
Troisième séjour pour moi à Siem Reap mais cette fois avec un pass d'une semaine pour visiter les temples. Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a la merveille d'Angkor Wat évidemment mais il y a surtout la découverte de tous les autres qui sont presque aussi gigantesques et fascinants et ça je ne l'avais pas du tout réalisé la première fois.
C'est le gigantisme et la mégalomanie qui fascine ici.
Je ne me lasse pas du sourire énigmatique des Apsaras et conserve cette excitation de la découverte.
Avant de vraiment comprendre il va falloir ingurgiter des pages de livres, car il faut avouer que c'est très compliqué, entre la multitude des personnages aux noms imprononçables, la mixité de certains temples entre hindouisme et bouddhisme, le Ramayana dont la version khmer diffère de la version indienne et les symboles divers dont le fameux linga...on s'y perd.
Départ aux aurores tous les matins, on va d'un temple à un autre en tuk tuk, on grimpe des escaliers vertigineux, on parcourt des kilomètres de couloirs sculptés et le soir après un bon dîner on s'écroule lamentablement à 10 heures.
mardi 6 mars 2012
A room with a view
Arrivée avec des pieds de plomb à Sihanoukville sous des trombes d'eau. Les échos sur cette station balnéaire sont catastrophiques, bars à filles à tous les coins de rue, traînes savates en tout genre, mendicité et insécurité, ça vend du rêve!
La vérité n'est pas très loin, la plage de Serendipity, aussi belle soit elle est défigurée par des dizaines de paillotes ou gargotes plutôt, aux parasols décolorés. La clientèle du lieu ne laisse présager aucune rencontre intéressante.
La pluie est annoncée pour le lendemain, je serai mieux sous l'eau que sur la plage, je décide de rejoindre une croisière de plongée pour deux jours.
Et là c'est la bonne surprise, l'île de Koh Kung Samloen où nous récupérons d'autres plongeurs est juste un paradis, sable blanc, cocotiers, quelques bungalows, je ne la verrai que du large mais mon home sweet home a bord du bateau est encore mieux.
Les plongées sont bien plus intéressantes que prévu, des coraux d'espèces que je n'avais encore jamais rencontrées, notamment des champs de gorgones blanches qui additionnées à un fort courant et des tonnes de planctons me donne l'impression d'être dans une tempête de neige.
Mais dans de l'eau à 29 degrés...pas exactement Val d'Isère même si j'avoue que je ne serais pas contre un tour en télésiège et une bonne raclette.
La nuit à la belle étoile avec le clapotis de l'eau sur la coque me fait vraiment m'interroger sur l'endroit où j'ai vraiment envie de vivre en ce moment.
Le club de plongée cherche du monde..
La vérité n'est pas très loin, la plage de Serendipity, aussi belle soit elle est défigurée par des dizaines de paillotes ou gargotes plutôt, aux parasols décolorés. La clientèle du lieu ne laisse présager aucune rencontre intéressante.
La pluie est annoncée pour le lendemain, je serai mieux sous l'eau que sur la plage, je décide de rejoindre une croisière de plongée pour deux jours.
Et là c'est la bonne surprise, l'île de Koh Kung Samloen où nous récupérons d'autres plongeurs est juste un paradis, sable blanc, cocotiers, quelques bungalows, je ne la verrai que du large mais mon home sweet home a bord du bateau est encore mieux.
Les plongées sont bien plus intéressantes que prévu, des coraux d'espèces que je n'avais encore jamais rencontrées, notamment des champs de gorgones blanches qui additionnées à un fort courant et des tonnes de planctons me donne l'impression d'être dans une tempête de neige.
Mais dans de l'eau à 29 degrés...pas exactement Val d'Isère même si j'avoue que je ne serais pas contre un tour en télésiège et une bonne raclette.
La nuit à la belle étoile avec le clapotis de l'eau sur la coque me fait vraiment m'interroger sur l'endroit où j'ai vraiment envie de vivre en ce moment.
Le club de plongée cherche du monde..
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