lundi 21 janvier 2013
Hampi temples by train and night bus
C'est une affaire d'état de trouver des billets en cette période de fête mais le petit malin de l'hôtel , lui en trouve, comme d'habitude ici TOUT est toujours possible. Après la vraie question, c'est : c'est combien?
En waiting list, ce qu'il oublie de nous préciser et en AC ce que nous ne voulions absolument pas! On a pas traversé la terre pour se geler dans un train climatisé aux vitres tellement abîmées qu'on ne voit pas le paysage.
C'est la cohue pour monter dans le train, qui étonnament est à l'heure.
Le train est bondé, nous nous asseyons n'importe où et ceux dont nous avons pris la place nous accompagnent jusqu'à ce qu'ils nous trouvent des places assises dans un autre wagon.
Ils sont beaux, souriants, adorables, ultra serviables, ça change de ce qui m'attend au Rajasthan.
Les hôtels d'Hampi sont pris d'assaut par les routards du train ou sont déjà complets. On trouvera finalement une chambre d'hôte un peu crasseuse mais pas dénuée de charme tenue par une petite dame au regard malicieux.
On lui dit que la salle de bains n'est pas très propre, elle y va avec son harpic et revient toute fière d'elle.
On ne se voit toujours pas dans le miroir et à part l'acide chlorhydrique, je ne vois pas ce qui pourrait décrasser tout ça. Bref!
Hampi bazar dégage une atmosphère étrange avec tout ces cris de singe, qui ne nous met pas très à l'aise.
Ce village paisible s'est transformé en attraction pour touristes beaucoup trop vite. Tous se sont recyclés en agent de voyage, vendeurs de bijoux, guesthouse ...Et regardent les touristes avec des roupies dans les yeux.
Notre chauffeur de rickshaw commence très fort dans la roublardise en nous emmenant discrètement dans un autre resto que celui qu'on lui avait indiqué... Heureusement son sourire nous fera avaler la pilule.
La visite des temples se fait en rickshaw, nous sommes beaucoup trop flemmardes pour circuler à vélo avec cette chaleur et ces cotes à monter surtout.
Nous avons un succès fou auprès des écoliers qui veulent tous se faire photographier avec nous...
Les apsaras ne sont pas aussi belles qu'à Angkor et ont des seins beaucoup plus gros.
Des indiens hilares ne peuvent pas s'empêcher de nous montrer des sculptures représentant des scènes du Kamasutra.
La géologie du site est impressionnante et la finesse des temples aussi, c'est vraiment une belle surprise.
Retour en bus de nuit sans couchettes mais pas trop mal installées quand même.
Le chauffeur et ses 2 acolytes sont odieux. 1er arrêt dans un gourbi sur le bord de la route, je demande les toilettes, on me montre un champ, ça commence très fort! Je sens que je vais adorer ce trajet.
Pas d'autres arrêts dans des lieux civilisés pendant la nuit. Une envie pressante? Le long du bus si le chauffeur daigne s'arrêter...
L'arrivée à Margao à 5h30 du matin est glauquissime, le chauffeur de rickshaw qui a voulu nous arnaquer était très mal tombé.
Retour bien mérité au Camilson où nous attend pour beaucoup moins chère une chambre beaucoup mieux. Le rush du jour de l'an est passé.
Ils nous remboursent même la moitié de nos billets de train, il admet que 50% de commission, c'était un peu exagéré.
Retour à notre petit rythme de plage...
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