jeudi 31 janvier 2013
Bollywood à Udaipur
Bollywood à Udaipur
Juste devant notre hôtel , pieds dans l'eau se prépare un gros tournage dont l'acteur principal est Ranveer Singh.
Star Bolywoodienne qui rend hystérique la population locale entassée dans l'espoir de l'apercevoir.
Installation de néons sur le pont, petite lumière devant le troquet du bord de l'eau qui servira de décor, groupe électrogène ultra sonores au pied de notre chambre.
Des fils électriques dans tous les sens, ce pays est un miracle permanent. Une installation de ce genre en France et on fait évacuer la population dans les 500 mètres autour...
Nous nous postons à la terrasse de notre hôtel dans l'espoir d'apercevoir "la star" mais à part une foule en liesse nous ne verrons pas grand chose.
Ça paraît un tournage à l'arrache et pourtant il s'agit d'une super production dirigée par le réal de Devdas...
C'était l'occasion de goûter la cuisine végétarienne de notre guesthouse qui comme partout est délicieuse puisqu'elle est faite à la demande.
C'est vrai que c'est toujours long pour nous qui avons pris l'habitude d'être servis en 5 mn dans les restaurants en France. Forcément congélateur + micro ondes c'est plus rapide...
Juste devant notre hôtel , pieds dans l'eau se prépare un gros tournage dont l'acteur principal est Ranveer Singh.
Star Bolywoodienne qui rend hystérique la population locale entassée dans l'espoir de l'apercevoir.
Installation de néons sur le pont, petite lumière devant le troquet du bord de l'eau qui servira de décor, groupe électrogène ultra sonores au pied de notre chambre.
Des fils électriques dans tous les sens, ce pays est un miracle permanent. Une installation de ce genre en France et on fait évacuer la population dans les 500 mètres autour...
Nous nous postons à la terrasse de notre hôtel dans l'espoir d'apercevoir "la star" mais à part une foule en liesse nous ne verrons pas grand chose.
Ça paraît un tournage à l'arrache et pourtant il s'agit d'une super production dirigée par le réal de Devdas...
C'était l'occasion de goûter la cuisine végétarienne de notre guesthouse qui comme partout est délicieuse puisqu'elle est faite à la demande.
C'est vrai que c'est toujours long pour nous qui avons pris l'habitude d'être servis en 5 mn dans les restaurants en France. Forcément congélateur + micro ondes c'est plus rapide...
Vive les femmes!
Nous décidons de faire une escale à Bundi. La photo d'une réserve d'eau de 46 m de profondeur et de la forteresse m'ont convaincu de faire le détour.
Petit village perché au dessus d'un gros bourg pollué, sans boutiques pour touristes, sans rabatteurs à tous les coins de rue, c'est reposant.
Et surtout, premier hôtel où nous sommes accueillis par une femme, ça n'est pas le grand luxe, mais rien que pour ça je décide de rester.
Marre de tous ces machos grincheux et lunatiques!
Elle vient de Jaipur et son mari choisi par sa famille habitait Bundi, donc elle est là et plutôt contente finalement. Il a l'air plutôt sympa en plus.
Elle me raconte qu'à son arrivée elle ne parlait pas du tout l'anglais et qu'elle pleurait tout le temps d'être si timide. Et puis à force de voir des voyageuses seules, elle s'est dit qu'elle n'avait aucune raison d'être aussi godiche et qu'elle pouvait se débrouiller aussi très bien.
YES. Je deviens ultra féministe dans ce pays où les choses sont loin de s'améliorer pour les femmes bien au contraire.
Pour l'eau chaude, il faut attendre que les braises prennent pour chauffer la cuve par contre une fois n'est pas coutume, le wifi marche plein pot, c'est l'Inde ...
Les peintures du Zénana du palais de Bundi sont une merveille absolue un peu gâchée par l'odeur pestilentielle laissée par les hordes de singes.
À tel point qu'on nous a distribué un bâton pour la visite, rassurant!
Je quitte cette ville avec regret, j'y resterai plus longtemps la prochaine fois...si le tourisme n'a pas tout gâché.
Petit village perché au dessus d'un gros bourg pollué, sans boutiques pour touristes, sans rabatteurs à tous les coins de rue, c'est reposant.
Et surtout, premier hôtel où nous sommes accueillis par une femme, ça n'est pas le grand luxe, mais rien que pour ça je décide de rester.
Marre de tous ces machos grincheux et lunatiques!
Elle vient de Jaipur et son mari choisi par sa famille habitait Bundi, donc elle est là et plutôt contente finalement. Il a l'air plutôt sympa en plus.
Elle me raconte qu'à son arrivée elle ne parlait pas du tout l'anglais et qu'elle pleurait tout le temps d'être si timide. Et puis à force de voir des voyageuses seules, elle s'est dit qu'elle n'avait aucune raison d'être aussi godiche et qu'elle pouvait se débrouiller aussi très bien.
YES. Je deviens ultra féministe dans ce pays où les choses sont loin de s'améliorer pour les femmes bien au contraire.
Pour l'eau chaude, il faut attendre que les braises prennent pour chauffer la cuve par contre une fois n'est pas coutume, le wifi marche plein pot, c'est l'Inde ...
Les peintures du Zénana du palais de Bundi sont une merveille absolue un peu gâchée par l'odeur pestilentielle laissée par les hordes de singes.
À tel point qu'on nous a distribué un bâton pour la visite, rassurant!
Je quitte cette ville avec regret, j'y resterai plus longtemps la prochaine fois...si le tourisme n'a pas tout gâché.
lundi 28 janvier 2013
En route vers les temples jaïns de Ranakpur
Après une matinée chez les antiquaires de Jodhpur, enfin chez un en particulier un peu plus intéressant que les autres à la recherche de portraits de Maharajas, nous avons pris la route pour Ranakpur.
Après avouons le, une étape gastronomique dans l'hôtel du maharadjah de Rohet.
Je me prépare au jaïnisme, ni viande ni alcool depuis des jours...et je m'y fait très bien finalement.
Bon Ranakpur: le temple aux 1400 piliers de marbre est une merveille de délicatesse et de perfection mais le patelin n'est vraiment pas accueillant.
Nous partons en courant du premier hôtel pourtant pas mal où ils ne daignent même pas nous dire bonjour.
Je ne me retiens pas de le leur dire, impossible de revenir donc, si on ne trouve pas mieux...
Le second est juste immonde. Ça promet, et enfin le 3ème très bien, ouf. Notre chauffeur a l'air aussi très content ce qui est signe pour nous qu'il va se prendre une bonne commission sur notre dos. Une fois n'est pas coutume, il fera peut être un peu moins la tête demain.
Bon, il y a 13 ans c'était sordide, aujourd'hui un peu moins, heureusement.
Vivement Udaipur!
Après avouons le, une étape gastronomique dans l'hôtel du maharadjah de Rohet.
Je me prépare au jaïnisme, ni viande ni alcool depuis des jours...et je m'y fait très bien finalement.
Bon Ranakpur: le temple aux 1400 piliers de marbre est une merveille de délicatesse et de perfection mais le patelin n'est vraiment pas accueillant.
Nous partons en courant du premier hôtel pourtant pas mal où ils ne daignent même pas nous dire bonjour.
Je ne me retiens pas de le leur dire, impossible de revenir donc, si on ne trouve pas mieux...
Le second est juste immonde. Ça promet, et enfin le 3ème très bien, ouf. Notre chauffeur a l'air aussi très content ce qui est signe pour nous qu'il va se prendre une bonne commission sur notre dos. Une fois n'est pas coutume, il fera peut être un peu moins la tête demain.
Bon, il y a 13 ans c'était sordide, aujourd'hui un peu moins, heureusement.
Vivement Udaipur!
dimanche 27 janvier 2013
Delhi-Rajasthan 13 ans plus tard
Papa arrive demain, je passe la nuit précédente dans une chambre d'hôte ou plutôt chez une amie d'un ami indien rencontré à l'époque de StudioCanal.
J'ai un choc thermique en arrivant de Bombay, ici c'est gla gla.
Et puis pas de chauffage dans l'appartement, ni de draps d'ailleurs.
Et le portrait de la grand mère au dessus du lit me fait froid dans le dos. Heureusement, cette chambre est le temple de la maison, cela devrait compenser...
Enfin pas tellement, un néon dans l'oeil, le bruit d'un générateur au loin, un froid de canard... Résultat des courses, des chaussettes, un masque d'avion et des boules quiès, la sexytude absolue.
Ma logeuse est absolument adorable, elle m'avait attendue pour dîner et préparé de délicieux légumes, en revanche le chapati frit au chou fleur pour le petit dej, j'aime moins.
Delhi est dans le brouillard, apparemment il a plu, la ville est sinistre. On ne voit que des hommes dehors et comme il fait froid ils ont tous leur écharpe autour de la tête façon œuf de Pâques, ce n'est vraiment pas l'image de l'Inde que je préfère.
J'ai un choc thermique en arrivant de Bombay, ici c'est gla gla.
Et puis pas de chauffage dans l'appartement, ni de draps d'ailleurs.
Et le portrait de la grand mère au dessus du lit me fait froid dans le dos. Heureusement, cette chambre est le temple de la maison, cela devrait compenser...
Enfin pas tellement, un néon dans l'oeil, le bruit d'un générateur au loin, un froid de canard... Résultat des courses, des chaussettes, un masque d'avion et des boules quiès, la sexytude absolue.
Ma logeuse est absolument adorable, elle m'avait attendue pour dîner et préparé de délicieux légumes, en revanche le chapati frit au chou fleur pour le petit dej, j'aime moins.
Delhi est dans le brouillard, apparemment il a plu, la ville est sinistre. On ne voit que des hommes dehors et comme il fait froid ils ont tous leur écharpe autour de la tête façon œuf de Pâques, ce n'est vraiment pas l'image de l'Inde que je préfère.
lundi 21 janvier 2013
Bombay la trépidante
Après presque une heure de taxi, nous nous installons dans nos chambres avec vue sur la porte de l'Inde.
Que ça fait du bien, un bain chaud, des serviettes moelleuses immaculées, des draps tout doux et cette vue envoûtante sur la porte de l'Inde.
Et puis n'est ce pas merveilleux d'être dans ce lieu magique avec un amoureux?
Nous ne serons même pas en colère contre les musiciens qui ont commencé leur répétition à 5h30 du matin. Aurions nous vu le lever du soleil autrement? Pas sur !
Petit dej pantagruélique avec tout ce dont je rêvais: saumon fumé, concombre, tomates, fromages, croissant...
Et puis nous nous enfonçons à pied dans le vrai Bombay grouillant. Crawford market, Chor bazar... Les rues sont étroites et la circulation démentielle. Les motos, les rickshaws, les voitures, les vaches, les chèvres et les coolies ne laissent pas beaucoup d'espace aux piétons hagards que nous sommes.
Mais c'est pour ça que nous sommes là, pour ce bruit, ces odeurs, cette foule, ce tumulte...
Et puis pour le gentillesse, le sourire, la débrouillardise et cette curiosité incroyable des indiens. Impossible de rester le nez en l'air sans que quelqu'un ne vienne vous parler et se mêler de vos affaires. Vous discutez avec un rickshaw du prix de la course, vous êtes sûre que 3 personnes viennent se mêler de votre conversation et vous sortir de cette arnaque si il le faut.
C'est vite le cas dés qu'il n'y a plus de mec dans les parages.
Nous dinons dans un des restaurants branché de la ville, sur le toit de l'Inter continental. Impossible de se parler tellement la mauvaise techno est forte, dommage.
Direction Le Privé, la nouvelle boite de nuit à la mode près du Taj. Musique assourdissante, froid sibérien et prix parisiens, nous aurons vu...pas très fêtarde la jeunesse dorée de Bombay.
Que ça fait du bien, un bain chaud, des serviettes moelleuses immaculées, des draps tout doux et cette vue envoûtante sur la porte de l'Inde.
Et puis n'est ce pas merveilleux d'être dans ce lieu magique avec un amoureux?
Nous ne serons même pas en colère contre les musiciens qui ont commencé leur répétition à 5h30 du matin. Aurions nous vu le lever du soleil autrement? Pas sur !
Petit dej pantagruélique avec tout ce dont je rêvais: saumon fumé, concombre, tomates, fromages, croissant...
Et puis nous nous enfonçons à pied dans le vrai Bombay grouillant. Crawford market, Chor bazar... Les rues sont étroites et la circulation démentielle. Les motos, les rickshaws, les voitures, les vaches, les chèvres et les coolies ne laissent pas beaucoup d'espace aux piétons hagards que nous sommes.
Mais c'est pour ça que nous sommes là, pour ce bruit, ces odeurs, cette foule, ce tumulte...
Et puis pour le gentillesse, le sourire, la débrouillardise et cette curiosité incroyable des indiens. Impossible de rester le nez en l'air sans que quelqu'un ne vienne vous parler et se mêler de vos affaires. Vous discutez avec un rickshaw du prix de la course, vous êtes sûre que 3 personnes viennent se mêler de votre conversation et vous sortir de cette arnaque si il le faut.
C'est vite le cas dés qu'il n'y a plus de mec dans les parages.
Nous dinons dans un des restaurants branché de la ville, sur le toit de l'Inter continental. Impossible de se parler tellement la mauvaise techno est forte, dommage.
Direction Le Privé, la nouvelle boite de nuit à la mode près du Taj. Musique assourdissante, froid sibérien et prix parisiens, nous aurons vu...pas très fêtarde la jeunesse dorée de Bombay.
Une parenthèse dans la cinquième dimension
Sur les bons conseils de notre routard national, nous décidons d'aller voir le saturday night market d'Anjuna et là en plus des deux heures d'embouteillages pour s'y rendre, c'est un autre monde qui nous attend.
Sur ce marché, autant d'échoppes tenues par des indiens que des occidentaux.
Les hippies débraillés et hirsutes à robes violettes et foulards arc en ciel ont été remplacés pas des individus étranges , dread lockés certes, mais habillés de façon très bizarre. Bottes en cuir a brides multiples, rappelons le il fait 35 degrés, robes, débardeurs et pantalons lacérées ...
Mais surtout l'air d'avoir fumé quelque chose de beaucoup plus puissant que la vielle bonne herbe de woodstock. Des champignons? Je ne sais pas mais leur air perché est assez effrayant même si ils ont l'air tous très heureux, un peu trop peut être.
Nous partons ventre à terre de cet endroit apocalyptique sans rien acheter.
Sur ce marché, autant d'échoppes tenues par des indiens que des occidentaux.
Les hippies débraillés et hirsutes à robes violettes et foulards arc en ciel ont été remplacés pas des individus étranges , dread lockés certes, mais habillés de façon très bizarre. Bottes en cuir a brides multiples, rappelons le il fait 35 degrés, robes, débardeurs et pantalons lacérées ...
Mais surtout l'air d'avoir fumé quelque chose de beaucoup plus puissant que la vielle bonne herbe de woodstock. Des champignons? Je ne sais pas mais leur air perché est assez effrayant même si ils ont l'air tous très heureux, un peu trop peut être.
Nous partons ventre à terre de cet endroit apocalyptique sans rien acheter.
Hampi temples by train and night bus
C'est une affaire d'état de trouver des billets en cette période de fête mais le petit malin de l'hôtel , lui en trouve, comme d'habitude ici TOUT est toujours possible. Après la vraie question, c'est : c'est combien?
En waiting list, ce qu'il oublie de nous préciser et en AC ce que nous ne voulions absolument pas! On a pas traversé la terre pour se geler dans un train climatisé aux vitres tellement abîmées qu'on ne voit pas le paysage.
C'est la cohue pour monter dans le train, qui étonnament est à l'heure.
Le train est bondé, nous nous asseyons n'importe où et ceux dont nous avons pris la place nous accompagnent jusqu'à ce qu'ils nous trouvent des places assises dans un autre wagon.
Ils sont beaux, souriants, adorables, ultra serviables, ça change de ce qui m'attend au Rajasthan.
Les hôtels d'Hampi sont pris d'assaut par les routards du train ou sont déjà complets. On trouvera finalement une chambre d'hôte un peu crasseuse mais pas dénuée de charme tenue par une petite dame au regard malicieux.
On lui dit que la salle de bains n'est pas très propre, elle y va avec son harpic et revient toute fière d'elle.
On ne se voit toujours pas dans le miroir et à part l'acide chlorhydrique, je ne vois pas ce qui pourrait décrasser tout ça. Bref!
Hampi bazar dégage une atmosphère étrange avec tout ces cris de singe, qui ne nous met pas très à l'aise.
Ce village paisible s'est transformé en attraction pour touristes beaucoup trop vite. Tous se sont recyclés en agent de voyage, vendeurs de bijoux, guesthouse ...Et regardent les touristes avec des roupies dans les yeux.
Notre chauffeur de rickshaw commence très fort dans la roublardise en nous emmenant discrètement dans un autre resto que celui qu'on lui avait indiqué... Heureusement son sourire nous fera avaler la pilule.
La visite des temples se fait en rickshaw, nous sommes beaucoup trop flemmardes pour circuler à vélo avec cette chaleur et ces cotes à monter surtout.
Nous avons un succès fou auprès des écoliers qui veulent tous se faire photographier avec nous...
Les apsaras ne sont pas aussi belles qu'à Angkor et ont des seins beaucoup plus gros.
Des indiens hilares ne peuvent pas s'empêcher de nous montrer des sculptures représentant des scènes du Kamasutra.
La géologie du site est impressionnante et la finesse des temples aussi, c'est vraiment une belle surprise.
Retour en bus de nuit sans couchettes mais pas trop mal installées quand même.
Le chauffeur et ses 2 acolytes sont odieux. 1er arrêt dans un gourbi sur le bord de la route, je demande les toilettes, on me montre un champ, ça commence très fort! Je sens que je vais adorer ce trajet.
Pas d'autres arrêts dans des lieux civilisés pendant la nuit. Une envie pressante? Le long du bus si le chauffeur daigne s'arrêter...
L'arrivée à Margao à 5h30 du matin est glauquissime, le chauffeur de rickshaw qui a voulu nous arnaquer était très mal tombé.
Retour bien mérité au Camilson où nous attend pour beaucoup moins chère une chambre beaucoup mieux. Le rush du jour de l'an est passé.
Ils nous remboursent même la moitié de nos billets de train, il admet que 50% de commission, c'était un peu exagéré.
Retour à notre petit rythme de plage...
jeudi 17 janvier 2013
Happy New Year from Sernabatim beach
Difficile de continuer à écrire alors qu'on passe des journées à ne rien faire. Pas d'interminables heures passées dans des bus cette fois ci.
Mais quelques mots quand même.
Sernabatim beach, entre Colva et Benulim, au sud de goa.
Très belle surprise, la plage est immense, large, encore sauvage, pas de transats ni de parasols, quelques barques de pêche, peu de touristes, ça n'a pas tellement bougé.
Quelques vaches se promènent encore de temps en temps.
L'hôtel en revanche est à la hauteur de mes attentes, les pieds dans l'eau certes mais la chambre est on ne peut plus sommaire et la tuyauterie de la salle de bains est hors d'âge. Aucune surprise, possible que le carrelage n'ait pas été nettoyé depuis des lustres mais bon, c'est l'Inde, il faut se réhabituer.
On ne parle même pas de la paillasse qui nous sert de matelas!
La plage est immense, très large, des gros rouleaux très puissants un peu trop dangereux malheureusement pour pouvoir s'aventurer où on a plus pied.
L'option longueurs de dos crawlé est abandonnée pour une option jogging sur le sable juste assez dur à marée basse pour faire des kilomètres au petit jour.
Pas sure de tenir tous les jours mais ça fait partie des bonnes résolutions de 2013.
Un massage ayurvedique avant de dîner nous remet d'aplomb.
Bon évidement le masseur n'est pas Sharhruk Khan mais plutôt gras et moustachu...mais ses massages sont divins.
Nous réveillonnons dans une guesthouse sur la plage, le Anthy's , pieds dans le sable, kingfish au BBQ, rosé local, la musique même pas indienne mais celle que l'on entend partout et que l'on adore quand même. Apparemment,nous avons de la chance, c'était "the place to be" in Benaulim!
Les 12 coups de minuit sur le tube interplanétaire Gangnam style...feux d'artifice et pétards.
On est très loin des rave party du nord de Goa.
Pas de techno, ni de vendeurs d'herbes et de champignons, c'est plutôt calme et bon enfant et c'est très bien.
Mais quelques mots quand même.
Sernabatim beach, entre Colva et Benulim, au sud de goa.
Très belle surprise, la plage est immense, large, encore sauvage, pas de transats ni de parasols, quelques barques de pêche, peu de touristes, ça n'a pas tellement bougé.
Quelques vaches se promènent encore de temps en temps.
L'hôtel en revanche est à la hauteur de mes attentes, les pieds dans l'eau certes mais la chambre est on ne peut plus sommaire et la tuyauterie de la salle de bains est hors d'âge. Aucune surprise, possible que le carrelage n'ait pas été nettoyé depuis des lustres mais bon, c'est l'Inde, il faut se réhabituer.
On ne parle même pas de la paillasse qui nous sert de matelas!
La plage est immense, très large, des gros rouleaux très puissants un peu trop dangereux malheureusement pour pouvoir s'aventurer où on a plus pied.
L'option longueurs de dos crawlé est abandonnée pour une option jogging sur le sable juste assez dur à marée basse pour faire des kilomètres au petit jour.
Pas sure de tenir tous les jours mais ça fait partie des bonnes résolutions de 2013.
Un massage ayurvedique avant de dîner nous remet d'aplomb.
Bon évidement le masseur n'est pas Sharhruk Khan mais plutôt gras et moustachu...mais ses massages sont divins.
Nous réveillonnons dans une guesthouse sur la plage, le Anthy's , pieds dans le sable, kingfish au BBQ, rosé local, la musique même pas indienne mais celle que l'on entend partout et que l'on adore quand même. Apparemment,nous avons de la chance, c'était "the place to be" in Benaulim!
Les 12 coups de minuit sur le tube interplanétaire Gangnam style...feux d'artifice et pétards.
On est très loin des rave party du nord de Goa.
Pas de techno, ni de vendeurs d'herbes et de champignons, c'est plutôt calme et bon enfant et c'est très bien.
mercredi 2 janvier 2013
Et c'est reparti pour un tour: Paris - Bombay
Me voilà repartie vers l'est, un aller simple sur Saoudian Airlines, avec un stop de 5 heures à Ryad, je suis avec Isabelle et nous craignions le pire..
Issues de secours, hôtesses voilées mais avenantes, déjeuner très correct, et cerise sur la gâteau la compagnie fait partie de skyteam.
12 ans que je n'ai pas mis les pieds en Inde, et presque 20 à Bombay.
Je garde un souvenir excitant de cette ville, première escale indienne d'une croisière sur Mermoz avec ma grand-mère.
Je me souviens de la gare, du restaurant du Taj Mahal, première expérience culinaire indienne, de chor bazar et ses échoppes de tissus, épices et bibelots, des jardins suspendus dont le terme jardin était bien usurpé. Il s'agissait plutôt d'une pelouse jaune parsemée d'arbustes chétifs.
Comment est ce aujourd'hui?
Par combien la marée humaine déjà troublante à t'elle été multipliée?
Dans le top ten des mégalopoles mondiales, le plus grand bidonville du monde et à la fois Bollywood et ses paillettes
Mais avant de redécouvrir Bombay, direction Goa pour un réveillon sur la plage de Benaulim.
Aéroport de Ryadh, glauque à souhait.
On est mis en ligne, l'une derrière l'autre, pas deux par deux pour être fouillées par un fantôme. Je crains la confiscation de nos journaux mais non, ce n'est qu'une légende heureusement.
5 heures à trainer ici, pas une boutique, deux snacks miteux, ça va être long, très long, et pas de wifi non plus.
Le départ est retardé d'une heure, les gens se précipitent pour monter, on ne comprend pas très bien ce qu'il se passe. Une foule d'indiens avec des chaussons en papier, des couvertures d'avion sur le dos, l'air hagard monte en premier.
Dans l'avion, nos places sont annulées, nous devons rester à l'avant de l'appareil. Nous avons pour consigne de ne pas nous mélanger avec ce groupe que les hôtesses qualifient de "déportés". Des indiens en situation irrégulière en Arabie saoudite et renvoyés dans leur pays. Ils ont l'air si misérables, que va t'il leur arriver à l'arrivée? Le gouvernement indien à payé leur billet de retour mais le reste?
La suite du voyage sera plus gaie, les sacs sont là en 10 minutes, la correspondance avec le terminal domestic est parfaitement organisée pour que nous soyons sûres d'être dans les temps pour le Bombay Goa.
Issues de secours, hôtesses voilées mais avenantes, déjeuner très correct, et cerise sur la gâteau la compagnie fait partie de skyteam.
12 ans que je n'ai pas mis les pieds en Inde, et presque 20 à Bombay.
Je garde un souvenir excitant de cette ville, première escale indienne d'une croisière sur Mermoz avec ma grand-mère.
Je me souviens de la gare, du restaurant du Taj Mahal, première expérience culinaire indienne, de chor bazar et ses échoppes de tissus, épices et bibelots, des jardins suspendus dont le terme jardin était bien usurpé. Il s'agissait plutôt d'une pelouse jaune parsemée d'arbustes chétifs.
Comment est ce aujourd'hui?
Par combien la marée humaine déjà troublante à t'elle été multipliée?
Dans le top ten des mégalopoles mondiales, le plus grand bidonville du monde et à la fois Bollywood et ses paillettes
Mais avant de redécouvrir Bombay, direction Goa pour un réveillon sur la plage de Benaulim.
Aéroport de Ryadh, glauque à souhait.
On est mis en ligne, l'une derrière l'autre, pas deux par deux pour être fouillées par un fantôme. Je crains la confiscation de nos journaux mais non, ce n'est qu'une légende heureusement.
5 heures à trainer ici, pas une boutique, deux snacks miteux, ça va être long, très long, et pas de wifi non plus.
Le départ est retardé d'une heure, les gens se précipitent pour monter, on ne comprend pas très bien ce qu'il se passe. Une foule d'indiens avec des chaussons en papier, des couvertures d'avion sur le dos, l'air hagard monte en premier.
Dans l'avion, nos places sont annulées, nous devons rester à l'avant de l'appareil. Nous avons pour consigne de ne pas nous mélanger avec ce groupe que les hôtesses qualifient de "déportés". Des indiens en situation irrégulière en Arabie saoudite et renvoyés dans leur pays. Ils ont l'air si misérables, que va t'il leur arriver à l'arrivée? Le gouvernement indien à payé leur billet de retour mais le reste?
La suite du voyage sera plus gaie, les sacs sont là en 10 minutes, la correspondance avec le terminal domestic est parfaitement organisée pour que nous soyons sûres d'être dans les temps pour le Bombay Goa.
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