dimanche 15 avril 2012

Kep: un nouveau Carteret?

On ne se défait pas de ses habitudes de parisienne.
Impossible de se passer des week end au bord de la mer.
Je repars donc à Kep avec Laurie et Vicente que j'ai rencontrés à Siem reap il y a dix jours et qui viennent d'arriver à Phnom Penh.
La baignade sur la plage de Kep n'est pas exceptionnelle, l'eau n'est pas très claire et est surtout trop chaude. Oui trop chaude!
Les cambodgiens se regroupent sur le remblais pour nous voir sortir de l'eau, voire même pour se faire prendre en photo avec nous en maillot de bain, grande attraction locale.
Coucher de soleil au Sailing Club, Potinière locale, diner au Kim li, dont la spécialité est le crabe frit au poivre vert de Kampot, une merveille car le poivre est encore en grappe et frais.
Le lendemain matin traversée pour l'île aux lapins, avec cette fois le projet d'y rester. La première fois j'avais été un peu effrayée par l'absence de confort et puis après tout, de l'eau, un wc à la turque (on s'y fait très bien), un lit et surtout une moustiquaire sans trous, c'est faisable. Ça vaut le coup de faire l'effort car passer la nuit sur place quand tous les visiteurs ont déserté les lieux, c'est une vraie robinsonnade surtout quand à 22h, l'île est plongée dans le noir complet.
Une impression de dormir à la belle étoile mais avec heureusement un toit, indispensable avec les orages violents de ces derniers jours.
J'avoue que ma première impression était de faire demi tour genre "appelez moi le Hilton, svp?".
La hutte en bambou, définitivement je déteste. Déjà à Phu Quoc, dans ce pseudo eco lodge hors de prix, c'était vraiment limite alors ici pour 8$, il fallait s'attendre au pire.
Aucune bestiole à l'horizon pendant les deux nuits, moustiquaire bordée au millimètre, éclairage à l'iPhone, je dors comme un plomb finalement. Dîner les pieds dans le sable, enfin en chaussures de marche pour moi qui ne suis pas très brave pour affronter la nuit en tongs.
I have done it!!! Je suis assez fière de moi, je m'étais toujours sentie incapable de dormir dans un truc pareil.
Bon je reconnais que si j'y retourne, probable puisqu'il faut bien se trouver son Carteret du Cambodge, je m'organiserais un peu mieux... Draps, serviettes de toilettes, cordes... Voire une raquette électrique pour éliminer tout trucs volants car je n'aurais peut être pas toujours un Mac Gyver sous la main.
Sur l'île rien à faire à part se baigner, se faire masser face à la mer, bouquiner, choisir un "restaurant" et dans tous les cas extinction des feux à 22h.

Retour pour la nuit à Kep après que nous nous soyons assurés que le Kim li était ouvert, pèlerinage au sailing club pour le sunset, fried crab in Kampot pepper sauce... On en est loin mais ça me rappelle le coup de fil à La Kalakiki pour vérifier qu'il y a encore des moules frites.
Deux françaises et un espagnol, c'est sur ça ne pense qu'à manger...

Escale à Kampot et retour à PP avant de repartir vers de nouvelles aventures au nord du pays.

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