Dans le couloir sur un tabouret puis sur une chaise en plastique de jardin, on progresse dans le confort, mais toujours pas de siège libre, le bus qui arrive de Phnom Penh est déjà archi plein.
L'ancienne piste de terre rouge se transforme petit à petit en vrai route goudronnée, trois ans en arrière seule une piste reliait les 557 km entre Phnom Penh et Banlung.
C'est pour moi la route de la désolation, on parle partout de déforestation, de contrebande du bois et bien, c'est sur c'est là, même si ça se densifie un peu au fur à mesure.
Une impression que la guerre était hier, ou qu'un gigantesque typhon a tout dévasté, des centaines d'hectares nus, brûlés, seuls quelques troncs étêtés, cette forêt dense ne ressemble plus qu'à un bosquet. Rien ne laisse penser que des arbres sont replantés.
Je ne veux pas être si pessimiste, et me dit que c'est lié à la proximité de la route. J'attends d'être à Ban Lung pour voir.
Arrivée au Lodge des terres rouges, l'ancienne villa du gouverneur tient ses promesses, colonnes en teck, patios ombragés, gravures et meubles anciens. Le propriétaire est Français et ça se sent, terrine de foies de volailles, poulet frites et tomates farcies font partis du menu
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