Blonde au Cambodge
jeudi 31 janvier 2013
Bollywood à Udaipur
Bollywood à Udaipur
Juste devant notre hôtel , pieds dans l'eau se prépare un gros tournage dont l'acteur principal est Ranveer Singh.
Star Bolywoodienne qui rend hystérique la population locale entassée dans l'espoir de l'apercevoir.
Installation de néons sur le pont, petite lumière devant le troquet du bord de l'eau qui servira de décor, groupe électrogène ultra sonores au pied de notre chambre.
Des fils électriques dans tous les sens, ce pays est un miracle permanent. Une installation de ce genre en France et on fait évacuer la population dans les 500 mètres autour...
Nous nous postons à la terrasse de notre hôtel dans l'espoir d'apercevoir "la star" mais à part une foule en liesse nous ne verrons pas grand chose.
Ça paraît un tournage à l'arrache et pourtant il s'agit d'une super production dirigée par le réal de Devdas...
C'était l'occasion de goûter la cuisine végétarienne de notre guesthouse qui comme partout est délicieuse puisqu'elle est faite à la demande.
C'est vrai que c'est toujours long pour nous qui avons pris l'habitude d'être servis en 5 mn dans les restaurants en France. Forcément congélateur + micro ondes c'est plus rapide...
Juste devant notre hôtel , pieds dans l'eau se prépare un gros tournage dont l'acteur principal est Ranveer Singh.
Star Bolywoodienne qui rend hystérique la population locale entassée dans l'espoir de l'apercevoir.
Installation de néons sur le pont, petite lumière devant le troquet du bord de l'eau qui servira de décor, groupe électrogène ultra sonores au pied de notre chambre.
Des fils électriques dans tous les sens, ce pays est un miracle permanent. Une installation de ce genre en France et on fait évacuer la population dans les 500 mètres autour...
Nous nous postons à la terrasse de notre hôtel dans l'espoir d'apercevoir "la star" mais à part une foule en liesse nous ne verrons pas grand chose.
Ça paraît un tournage à l'arrache et pourtant il s'agit d'une super production dirigée par le réal de Devdas...
C'était l'occasion de goûter la cuisine végétarienne de notre guesthouse qui comme partout est délicieuse puisqu'elle est faite à la demande.
C'est vrai que c'est toujours long pour nous qui avons pris l'habitude d'être servis en 5 mn dans les restaurants en France. Forcément congélateur + micro ondes c'est plus rapide...
Vive les femmes!
Nous décidons de faire une escale à Bundi. La photo d'une réserve d'eau de 46 m de profondeur et de la forteresse m'ont convaincu de faire le détour.
Petit village perché au dessus d'un gros bourg pollué, sans boutiques pour touristes, sans rabatteurs à tous les coins de rue, c'est reposant.
Et surtout, premier hôtel où nous sommes accueillis par une femme, ça n'est pas le grand luxe, mais rien que pour ça je décide de rester.
Marre de tous ces machos grincheux et lunatiques!
Elle vient de Jaipur et son mari choisi par sa famille habitait Bundi, donc elle est là et plutôt contente finalement. Il a l'air plutôt sympa en plus.
Elle me raconte qu'à son arrivée elle ne parlait pas du tout l'anglais et qu'elle pleurait tout le temps d'être si timide. Et puis à force de voir des voyageuses seules, elle s'est dit qu'elle n'avait aucune raison d'être aussi godiche et qu'elle pouvait se débrouiller aussi très bien.
YES. Je deviens ultra féministe dans ce pays où les choses sont loin de s'améliorer pour les femmes bien au contraire.
Pour l'eau chaude, il faut attendre que les braises prennent pour chauffer la cuve par contre une fois n'est pas coutume, le wifi marche plein pot, c'est l'Inde ...
Les peintures du Zénana du palais de Bundi sont une merveille absolue un peu gâchée par l'odeur pestilentielle laissée par les hordes de singes.
À tel point qu'on nous a distribué un bâton pour la visite, rassurant!
Je quitte cette ville avec regret, j'y resterai plus longtemps la prochaine fois...si le tourisme n'a pas tout gâché.
Petit village perché au dessus d'un gros bourg pollué, sans boutiques pour touristes, sans rabatteurs à tous les coins de rue, c'est reposant.
Et surtout, premier hôtel où nous sommes accueillis par une femme, ça n'est pas le grand luxe, mais rien que pour ça je décide de rester.
Marre de tous ces machos grincheux et lunatiques!
Elle vient de Jaipur et son mari choisi par sa famille habitait Bundi, donc elle est là et plutôt contente finalement. Il a l'air plutôt sympa en plus.
Elle me raconte qu'à son arrivée elle ne parlait pas du tout l'anglais et qu'elle pleurait tout le temps d'être si timide. Et puis à force de voir des voyageuses seules, elle s'est dit qu'elle n'avait aucune raison d'être aussi godiche et qu'elle pouvait se débrouiller aussi très bien.
YES. Je deviens ultra féministe dans ce pays où les choses sont loin de s'améliorer pour les femmes bien au contraire.
Pour l'eau chaude, il faut attendre que les braises prennent pour chauffer la cuve par contre une fois n'est pas coutume, le wifi marche plein pot, c'est l'Inde ...
Les peintures du Zénana du palais de Bundi sont une merveille absolue un peu gâchée par l'odeur pestilentielle laissée par les hordes de singes.
À tel point qu'on nous a distribué un bâton pour la visite, rassurant!
Je quitte cette ville avec regret, j'y resterai plus longtemps la prochaine fois...si le tourisme n'a pas tout gâché.
lundi 28 janvier 2013
En route vers les temples jaïns de Ranakpur
Après une matinée chez les antiquaires de Jodhpur, enfin chez un en particulier un peu plus intéressant que les autres à la recherche de portraits de Maharajas, nous avons pris la route pour Ranakpur.
Après avouons le, une étape gastronomique dans l'hôtel du maharadjah de Rohet.
Je me prépare au jaïnisme, ni viande ni alcool depuis des jours...et je m'y fait très bien finalement.
Bon Ranakpur: le temple aux 1400 piliers de marbre est une merveille de délicatesse et de perfection mais le patelin n'est vraiment pas accueillant.
Nous partons en courant du premier hôtel pourtant pas mal où ils ne daignent même pas nous dire bonjour.
Je ne me retiens pas de le leur dire, impossible de revenir donc, si on ne trouve pas mieux...
Le second est juste immonde. Ça promet, et enfin le 3ème très bien, ouf. Notre chauffeur a l'air aussi très content ce qui est signe pour nous qu'il va se prendre une bonne commission sur notre dos. Une fois n'est pas coutume, il fera peut être un peu moins la tête demain.
Bon, il y a 13 ans c'était sordide, aujourd'hui un peu moins, heureusement.
Vivement Udaipur!
Après avouons le, une étape gastronomique dans l'hôtel du maharadjah de Rohet.
Je me prépare au jaïnisme, ni viande ni alcool depuis des jours...et je m'y fait très bien finalement.
Bon Ranakpur: le temple aux 1400 piliers de marbre est une merveille de délicatesse et de perfection mais le patelin n'est vraiment pas accueillant.
Nous partons en courant du premier hôtel pourtant pas mal où ils ne daignent même pas nous dire bonjour.
Je ne me retiens pas de le leur dire, impossible de revenir donc, si on ne trouve pas mieux...
Le second est juste immonde. Ça promet, et enfin le 3ème très bien, ouf. Notre chauffeur a l'air aussi très content ce qui est signe pour nous qu'il va se prendre une bonne commission sur notre dos. Une fois n'est pas coutume, il fera peut être un peu moins la tête demain.
Bon, il y a 13 ans c'était sordide, aujourd'hui un peu moins, heureusement.
Vivement Udaipur!
dimanche 27 janvier 2013
Delhi-Rajasthan 13 ans plus tard
Papa arrive demain, je passe la nuit précédente dans une chambre d'hôte ou plutôt chez une amie d'un ami indien rencontré à l'époque de StudioCanal.
J'ai un choc thermique en arrivant de Bombay, ici c'est gla gla.
Et puis pas de chauffage dans l'appartement, ni de draps d'ailleurs.
Et le portrait de la grand mère au dessus du lit me fait froid dans le dos. Heureusement, cette chambre est le temple de la maison, cela devrait compenser...
Enfin pas tellement, un néon dans l'oeil, le bruit d'un générateur au loin, un froid de canard... Résultat des courses, des chaussettes, un masque d'avion et des boules quiès, la sexytude absolue.
Ma logeuse est absolument adorable, elle m'avait attendue pour dîner et préparé de délicieux légumes, en revanche le chapati frit au chou fleur pour le petit dej, j'aime moins.
Delhi est dans le brouillard, apparemment il a plu, la ville est sinistre. On ne voit que des hommes dehors et comme il fait froid ils ont tous leur écharpe autour de la tête façon œuf de Pâques, ce n'est vraiment pas l'image de l'Inde que je préfère.
J'ai un choc thermique en arrivant de Bombay, ici c'est gla gla.
Et puis pas de chauffage dans l'appartement, ni de draps d'ailleurs.
Et le portrait de la grand mère au dessus du lit me fait froid dans le dos. Heureusement, cette chambre est le temple de la maison, cela devrait compenser...
Enfin pas tellement, un néon dans l'oeil, le bruit d'un générateur au loin, un froid de canard... Résultat des courses, des chaussettes, un masque d'avion et des boules quiès, la sexytude absolue.
Ma logeuse est absolument adorable, elle m'avait attendue pour dîner et préparé de délicieux légumes, en revanche le chapati frit au chou fleur pour le petit dej, j'aime moins.
Delhi est dans le brouillard, apparemment il a plu, la ville est sinistre. On ne voit que des hommes dehors et comme il fait froid ils ont tous leur écharpe autour de la tête façon œuf de Pâques, ce n'est vraiment pas l'image de l'Inde que je préfère.
lundi 21 janvier 2013
Bombay la trépidante
Après presque une heure de taxi, nous nous installons dans nos chambres avec vue sur la porte de l'Inde.
Que ça fait du bien, un bain chaud, des serviettes moelleuses immaculées, des draps tout doux et cette vue envoûtante sur la porte de l'Inde.
Et puis n'est ce pas merveilleux d'être dans ce lieu magique avec un amoureux?
Nous ne serons même pas en colère contre les musiciens qui ont commencé leur répétition à 5h30 du matin. Aurions nous vu le lever du soleil autrement? Pas sur !
Petit dej pantagruélique avec tout ce dont je rêvais: saumon fumé, concombre, tomates, fromages, croissant...
Et puis nous nous enfonçons à pied dans le vrai Bombay grouillant. Crawford market, Chor bazar... Les rues sont étroites et la circulation démentielle. Les motos, les rickshaws, les voitures, les vaches, les chèvres et les coolies ne laissent pas beaucoup d'espace aux piétons hagards que nous sommes.
Mais c'est pour ça que nous sommes là, pour ce bruit, ces odeurs, cette foule, ce tumulte...
Et puis pour le gentillesse, le sourire, la débrouillardise et cette curiosité incroyable des indiens. Impossible de rester le nez en l'air sans que quelqu'un ne vienne vous parler et se mêler de vos affaires. Vous discutez avec un rickshaw du prix de la course, vous êtes sûre que 3 personnes viennent se mêler de votre conversation et vous sortir de cette arnaque si il le faut.
C'est vite le cas dés qu'il n'y a plus de mec dans les parages.
Nous dinons dans un des restaurants branché de la ville, sur le toit de l'Inter continental. Impossible de se parler tellement la mauvaise techno est forte, dommage.
Direction Le Privé, la nouvelle boite de nuit à la mode près du Taj. Musique assourdissante, froid sibérien et prix parisiens, nous aurons vu...pas très fêtarde la jeunesse dorée de Bombay.
Que ça fait du bien, un bain chaud, des serviettes moelleuses immaculées, des draps tout doux et cette vue envoûtante sur la porte de l'Inde.
Et puis n'est ce pas merveilleux d'être dans ce lieu magique avec un amoureux?
Nous ne serons même pas en colère contre les musiciens qui ont commencé leur répétition à 5h30 du matin. Aurions nous vu le lever du soleil autrement? Pas sur !
Petit dej pantagruélique avec tout ce dont je rêvais: saumon fumé, concombre, tomates, fromages, croissant...
Et puis nous nous enfonçons à pied dans le vrai Bombay grouillant. Crawford market, Chor bazar... Les rues sont étroites et la circulation démentielle. Les motos, les rickshaws, les voitures, les vaches, les chèvres et les coolies ne laissent pas beaucoup d'espace aux piétons hagards que nous sommes.
Mais c'est pour ça que nous sommes là, pour ce bruit, ces odeurs, cette foule, ce tumulte...
Et puis pour le gentillesse, le sourire, la débrouillardise et cette curiosité incroyable des indiens. Impossible de rester le nez en l'air sans que quelqu'un ne vienne vous parler et se mêler de vos affaires. Vous discutez avec un rickshaw du prix de la course, vous êtes sûre que 3 personnes viennent se mêler de votre conversation et vous sortir de cette arnaque si il le faut.
C'est vite le cas dés qu'il n'y a plus de mec dans les parages.
Nous dinons dans un des restaurants branché de la ville, sur le toit de l'Inter continental. Impossible de se parler tellement la mauvaise techno est forte, dommage.
Direction Le Privé, la nouvelle boite de nuit à la mode près du Taj. Musique assourdissante, froid sibérien et prix parisiens, nous aurons vu...pas très fêtarde la jeunesse dorée de Bombay.
Une parenthèse dans la cinquième dimension
Sur les bons conseils de notre routard national, nous décidons d'aller voir le saturday night market d'Anjuna et là en plus des deux heures d'embouteillages pour s'y rendre, c'est un autre monde qui nous attend.
Sur ce marché, autant d'échoppes tenues par des indiens que des occidentaux.
Les hippies débraillés et hirsutes à robes violettes et foulards arc en ciel ont été remplacés pas des individus étranges , dread lockés certes, mais habillés de façon très bizarre. Bottes en cuir a brides multiples, rappelons le il fait 35 degrés, robes, débardeurs et pantalons lacérées ...
Mais surtout l'air d'avoir fumé quelque chose de beaucoup plus puissant que la vielle bonne herbe de woodstock. Des champignons? Je ne sais pas mais leur air perché est assez effrayant même si ils ont l'air tous très heureux, un peu trop peut être.
Nous partons ventre à terre de cet endroit apocalyptique sans rien acheter.
Sur ce marché, autant d'échoppes tenues par des indiens que des occidentaux.
Les hippies débraillés et hirsutes à robes violettes et foulards arc en ciel ont été remplacés pas des individus étranges , dread lockés certes, mais habillés de façon très bizarre. Bottes en cuir a brides multiples, rappelons le il fait 35 degrés, robes, débardeurs et pantalons lacérées ...
Mais surtout l'air d'avoir fumé quelque chose de beaucoup plus puissant que la vielle bonne herbe de woodstock. Des champignons? Je ne sais pas mais leur air perché est assez effrayant même si ils ont l'air tous très heureux, un peu trop peut être.
Nous partons ventre à terre de cet endroit apocalyptique sans rien acheter.
Inscription à :
Articles (Atom)